Raytheon a remporté un contrat de 344 millions de dollars pour le développement de deux variantes de missiles : le SM-2 Block IIICU et le SM-6 Block IU.
Les deux variantes de missiles seront basées sur une section de guidage commune, où sont logés l'électronique et le logiciel qui guident un missile vers sa cible.
Dans le communiqué de presse partagé par l’entreprise, il est indiqué que les variantes mises à jour partageront une section de guidage nouvellement conçue, un dispositif de détection de cible, un système de terminaison de vol indépendant et une unité électronique. Il est dit que cette similitude permettra à Raytheon de fabriquer les deux missiles sur une ligne de production commune, offrant une « flexibilité », une « évolutivité » et une « réduction des coûts ».
Kim Ernzen, président de Naval Power chez Raytheon : « Les mises à niveau dans le cadre de ce contrat nous permettront d'augmenter la vitesse et l'efficacité de la production de ces systèmes d'armes qui font partie intégrante de la défense de la marine américaine et de nos alliés. Il s'agit également d'un pas en avant très important pour nos clients internationaux, car ce sera la première fois que la technologie radar active Standard Missile sera déployée par les alliés internationaux des États-Unis. »
Le programme de développement est en grande partie financé par les ventes militaires à l'étranger. Les premiers utilisateurs de ces missiles mis à jour seront les États-Unis, l'Australie, le Canada, le Japon et la Corée.
Les travaux de ce contrat sont menés à Tucson, en Arizona. Bien que les sous-sections communes soient développées pour les deux configurations de missiles dans le cadre de ce contrat, un contrat de suivi est prévu plus tard cette année qui complétera les événements de qualification du niveau de missile ainsi que les essais en vol en mer spécifiques à la configuration SM-2 Block IIICU.